Les missions principales de la CRE sont de réguler les réseaux et infrastructures d’électricité et de gaz, de garantir le bon fonctionnement des marchés de l’électricité et du gaz et d’opérer les principaux dispositifs de soutien aux énergies renouvelables. Elles lui offrent une vision complète et experte du secteur qui lui donne de la hauteur. Forte de ses valeurs d’ouverture, de transparence et d’impartialité, la CRE incarne un rôle de vigie du secteur de l’énergie. S’ajoute une nouvelle mission, celle d’éclairer le débat public.
mercredi 3 septembre 2025
Débats sur l’énergie – Démêler le vrai du faux : La CRE fait le point sur les affirmations et chiffres entendus pendant l’été...
mardi 2 septembre 2025
Évolution du parc national des installations de production électrique solaire photovoltaïque
Au 30 juin 2025, la puissance du parc solaire photovoltaïque atteint 28,2 GW, dont 27,3 GW en France continentale. La puissance nouvellement raccordée est de 2,9 GW sur le premier semestre de l’année 2025, contre 2,2 GW sur la même période en 2024.
Un quart (28 %) de la nouvelle puissance raccordée correspond à des installations de plus de 500 kW, qui ne représentent que 0,2 % du nombre de nouveaux raccordements.
Les installations de taille plus modeste, inférieure à 9 kW, représentent quant à elles 87 % du nombre d’unités nouvellement raccordées et 15 % de la nouvelle puissance.
La puissance des projets en file d’attente a augmenté de 12 % depuis le dernier trimestre de l’année 2024 pour s’établir à 36 GW, dont 8,3 GW avec une convention de raccordement signée.
Sources : Service des données et études statistiques (SDES)
vendredi 22 août 2025
Kemiwatt - la solution de stockage stationnaire
Stocker l'énergie, un défi technologique | Documentaire (2022) | ARTE
Comment stocker l’énergie éolienne et solaire pour pouvoir la réinjecter dans les réseaux quand les conditions météorologiques, comme l’ensoleillement ou le vent, ne sont plus réunies ? Le documentaire explore les coulisses des laboratoires et des start-ups qui développent les batteries du futur.
Espoirs et limites
vendredi 25 juillet 2025
mercredi 2 juillet 2025
Les énergies renouvelables ont couvert 33,9 % de la consommation d’électricité de la France en 2024 (SER)
Publication du Panorama de l’électricité renouvelable au 31 décembre 2024
La production renouvelable a couvert 33,9 % de la consommation d’électricité de la France métropolitaine au cours de l’année 2024, ce qui représente 27,8 % de la production totale d’électricité. Elle s’est établie à 150 TWh (contre 135,6 TWh en 2023), cette hausse de la production étant principalement due à l’hydroélectricité (conditions d’hydraulicité particulièrement favorables en 2024) et au solaire (croissance des capacités installées).
La puissance totale du parc électrique EnR – hydroélectricité, éolien, solaire photovoltaïque et bioénergies confondus – s’élève, fin 2024 à environ 76,7 GW. Cela représente une hausse de plus de 6,7 GW sur l’année 2024 (+ 4 961 MW de solaire photovoltaïque, + 1 091 MW d’éolien terrestre, + 665 MW d’éolien en mer).
Solaire photovoltaïque
Avec 3 137 MW raccordés l’année dernière, la puissance du parc solaire s’élève à 24 333 MW au 31 décembre 2024. La filière solaire a ainsi contribué à couvrir la consommation électrique annuelle de la France métropolitaine à hauteur de 5,7% en moyenne, avec 24,8 TWh produits en 2024 (plus 10,3 % par rapport à 2023). Une couverture qui varie au cours de l’année, étant plus élevée en été.
Eolien terrestre
Le parc éolien terrestre atteint 22 875 MW de capacités de production au 31 décembre 2024, soit une croissance de 1091 MW. La filière a produit un volume de 42,8 TWh au cours de l’année 2024, en baisse de 12,6 % par rapport à l’année 2023. Le taux de couverture annuel de la consommation de la France métropolitaine par l’éolien terrestre s’établit à 9,6 % pour l’année 2024.
Eolien en mer
Avec 3 parcs éoliens en mer désormais pleinement en fonctionnement en France, la filière de l’éolien en mer confirme son dynamisme de développement. Fin 2024, la puissance totale installée atteint 1 508 MW pour les parcs de Saint-Brieuc, Fécamp et Saint-Nazaire (+ 840 MW par rapport à 2023). La filière a produit 4 TWh sur les douze derniers mois (+111,2% par rapport à 2023) du fait de la montée en puissance du parc. Le volume de production de l’éolien en mer a représenté 0,9 % de la consommation française sur l’année.
Hydroélectricité
Le parc hydroélectrique est stable avec une puissance installée de 25716 MW (dont 222 MW en Corse). La production hydroélectrique renouvelable1 s’est élevée à 69,8 TWh en 2024, en augmentation par rapport à 2023 (+27,3 %). Le volume de production d’hydroélectricité renouvelable a représenté 15,8 % de la consommation en France métropolitaine pour l’année 2024.
Bioénergies électriques
La filière des bioénergies électriques (incluant la production à partir de déchets) atteint une puissance installée de 2 272 MW, avec 25 MW de nouvelles capacités. Sa production renouvelable s’est élevée à 8,5 TWh sur l’année 2023, en hausse de 1,5% par rapport à 2023. La filière couvre ainsi 1,9 % de l’électricité consommée en 2024 en France métropolitaine.
Ces résultats sont issus du Panorama de l’électricité renouvelable au 31 décembre 2024, élaboré par le Syndicat des énergies renouvelables (SER), RTE, Enedis et l’Agence ORE (Opérateurs de Réseaux d’Energie). Ce document est complété d’un supplément technique sur les technologies pour la production d’électricité renouvelable.
mardi 29 avril 2025
Comment le solaire photovoltaïque peut protéger les sols, la biodiversité, et l’agriculture paysanne. ( Yves Heuillard )
Photo. Source Agrisolar Clearing House. License Creative Commons |
Dans une tribune publiée dans le quotidien Libération, un collectif de scientifiques et d’artistes se sont érigés contre le déploiement de centrales photovoltaïques en milieux naturels (1). Par milieux naturels, ils entendent des zones humides, ou des forêts, et on ne peut que leur donner raison. Mais ils entendent aussi les prairies, et par extension, les terres agricoles. Et de mon point de vue, on fait fausse route.
De quoi parle-t-on ? De 150 000 hectares qui pourraient accueillir des panneaux solaires. Mais, autant que je le sache, les auteurs de la tribune ne s’indignent pas de l’utilisation de 2,5 millions d’hectares agricoles, dont 800 000 hectares des meilleures terres de notre territoire, pour produire des biocarburants qui servent à remplir les réservoirs de nos automobiles (2). Je ne vois pas non plus d’opposition aussi farouche à l’artificialisation de 340 000 hectares depuis 2009 (3) pour construire des maisons individuelles, des immeubles, des infrastructures routières, des centres commerciaux, alors qu’il serait possible de densifier l’existant ou simplement de ne pas le laisser tomber en ruine. Mais revenons à nos moutons.
J’ai calculé qu’avec 100 000 hectares de solaire photovoltaïque (ordre de grandeur), il est possible de produire une quantité d’électricité capable d’alimenter toutes nos voitures si toutes étaient électriques (4). Et donc ces 100 000 hectares de panneaux solaires économiseraient en réalité 700 000 hectares dans l’hexagone, et un 1,7 millions d’hectares ailleurs, consacrés à nos biocarburants.
Vous me suivez ? 100 000 hectares de panneaux solaires, toutes nos automobiles deviennent électriques, plus besoin de biocarburants, et on économise 2,4 millions d’hectares de bonnes terres agricoles consacrées à la production de biocarburants. Vive les panneaux solaires !