La mobilité électrique

La mobilité électrique

Un écosystème CO-CONSTRUIT, accélérateur de la transition énergétique :

   Véhicules :  

VE 100% électrique , Transport en commun , Livraison , Hybride ...


Le véhicule 100 % électrique ( VE ) se décline aujourd’hui dans tous les modes de transports : Voiture, Bus, Camions, Train, Bateaux, Bicyclette, Trottinette et même Avion.  S’il ne représente que quelques dizaines de millier de véhicules ( 5% du parc transport en commun et 1% du parc auto) sa croissance progresse régulièrement en doublant tous les deux ans.
Les principales raisons peuvent se résumer ainsi :

  • Economise l’énergie embarquée : 90% restitués à la roue du VE contre 25 à 30% pour les thermiques.
  • Zéro émission de CO²et GES, moins d’émissions de particules, frein moteur. 
  • Entretien moins onéreux: Suppression de carburation, de boite de vitesses, d’embrayage, exit les huiles et les vidanges…
  • Accompagne la transition énergétique: autoconsommation – énergies vertes
  • Aide au sevrage des hydrocarbures vs lobbies pétroliers …
  • Confort de conduite et sécurité routière : tenue de route, accélérations, ne cale pas, démarrage en côte simplifié…
Les réseaux de bus électriques sont essentiellement urbains, tandis que l’on voit se développer des véhicules de livraison dits « du dernier kilomètre » autorisant l’accès en centre-ville car non polluants et silencieux.
Nous déconseillons l’usage de véhicules hybrides émetteurs de CO² dès lors qu’ils utilisent toujours un moteur thermique.


   Acteurs :  

Décideurs politiques, Constructeurs , Electromobilistes coopéracteurs, Fournisseurs de services ...
Le développement du véhicule électrique est effectif depuis que les décideurs politiques ont rompu le cercle vicieux : «  pas de points de recharge < > pas de véhicule électrique »  en lançant un vaste plan de déploiement des points de recharge sur le domaine public. 
D’autre part les dispositions fiscales et aide financières accordées ont par l’Etat et parfois les collectivités ont contribué à soutenir le mouvement.
Dès lors les constructeurs ont, avec plus ou moins de volontarisme, lancé la construction de modèles. L’Alliance Renault Nissan pour les modèles grand public et Tesla pour le haut de gamme ont initié le mouvement et conquis les premières places sur ce marché naissant.
Le rôle des électromobilistes est également une composante essentielle du développement du véhicule électrique. Dès l’apparition des premiers modèles est apparue une « envie » de VE pour sortir du thermique polluant, accompagner la transition énergétique et soutenir cette nouvelle forme de mobilité. Beaucoup d’entre eux se comportent en coopéracteurs et non en simples consommateurs.

Les fournisseurs de services contribuent à rendre plus lisibles et accessibles les solutions de recharge en les cartographiant et les rendant accessibles au moyen de badges qui n’ont malheureusement encore atteint le niveau d’interopérabilité nécessaire à la fluidité du trafic. 

   Territoires :  

Le développement du véhicule électrique sur les territoires est le fruit de coopérations financières et techniques autour du déploiement des solutions de recharge; l’Union Européenne, l’Etat ( ADEME ), les collectivités locales ( Syndicats d’énergie ), plus aléatoirement les Départements et Régions.
Au regard de leurs différents niveaux de compétences dans l’action publique, la mobilité électrique peut contribuer utilement pour :
  • L’aménagement du territoire,
  • La transition énergétique
  • L’ écotourisme
  • La décarbonation des transports

L’entreprise « La Poste » possède le parc électrique le plus important du monde. Certaines chaînes de magasins AUCHAN, IKEA, en partenariat avec NISSAN mettent des stations de recharge à disposition de leurs clients; LECLERC, LIDL, à son tour commencent le déploiement de ce service.
Quelques hébergeurs ( hôtels, campings, chambres d’hôtes ), réseaux de concessionnaires automobiles et parkings ont compris l’impact attractif que cela pouvait représenter pour leur clientèle. 

   Electricité :  

Charge à domicile, Charge stationnaire, Charge itinérante, Batteries, Hydrogène
La charge à domicile, sur une prise 230 v  soit 2 kVA, est la plus couramment utilisée car facile et économique à utiliser pendant la nuit avec un cordon de raccordement de raccordement fourni par le constructeur; elle peut-être accélérée en ayant recours à une wallbox  pouvant délivrer 3,6 kVA.
La charge en 22 kVA fournie par le plus grand nombre des bornes de recharge publique, charge d’appoint effectuée lors de stationnements consécutifs à des achats permettant de récupérer tout ou partie de l’énergie consommée à l’aller. Elle nécessite l’utilisation de câbles de raccordement spécifiques.
Le développement du véhicule électrique est très tributaire de son autonomie : capacité de la batterie et potentiel de recharge.
La charge rapide généralement de 43 à 63 kVA permet des recharges de 80% de la batterie de 24 à 30 kWh en 20 à 30 mn. Elles sont plus particulièrement utilisées au long d’un itinéraire. Compte  tenu de l’augmentation régulière de la capacité des batteries et du nombre de véhicules des bornes de jusqu’à 350 kVA sont en cours de développement.
La technologie des batteries est en constante progression 20, 30, 40, 60, 80, 100 kWh sont d’ores et déjà disponibles. Certains fournisseurs annoncent pour 2020 des batterie offrant 1000 km d’autonomie.
Certains prestataires on choisi une alimentation des bornes faite en électricité « verte » hydroélectrique ou photovoltaïque.
L’alimentation du moteur électrique peut également être assurée par une pile à combustible alimentée par de l’hydrogène , technologie en cours de développement mais encore très onéreuse et plutôt envisagée pour les flottes de véhicules, les poids lourds, les transports en commun ( bus et T E R ) . . .