La mobilité électrique
Un écosystème
CO-CONSTRUIT, accélérateur
de la transition énergétique :
Véhicules :
VE 100% électrique , Transport en commun , Livraison , Hybride ...
Les
principales raisons peuvent se résumer ainsi :
- Economise l’énergie embarquée : 90% restitués à la roue du VE contre 25 à 30% pour les thermiques.
- Zéro émission de CO²et GES, moins d’émissions de particules, frein moteur.
- Entretien moins onéreux: Suppression de carburation, de boite de vitesses, d’embrayage, exit les huiles et les vidanges…
- Accompagne la transition énergétique: autoconsommation – énergies vertes
- Aide au sevrage des hydrocarbures vs lobbies pétroliers …
- Confort de conduite et sécurité routière : tenue de route, accélérations, ne cale pas, démarrage en côte simplifié…
Les
réseaux de bus électriques sont essentiellement urbains, tandis que l’on voit
se développer des véhicules de livraison dits « du dernier
kilomètre » autorisant l’accès en centre-ville car non polluants et
silencieux.
Nous
déconseillons l’usage de véhicules hybrides émetteurs de CO² dès lors qu’ils
utilisent toujours un moteur thermique.
Acteurs :
Décideurs
politiques, Constructeurs , Electromobilistes coopéracteurs, Fournisseurs de services ...
Le
développement du véhicule électrique est effectif depuis que les décideurs
politiques ont rompu le cercle vicieux : «
pas de points de recharge < > pas de véhicule électrique » en lançant un vaste plan de
déploiement des points de recharge sur le domaine public.
D’autre part les
dispositions fiscales et aide financières accordées ont par l’Etat et parfois
les collectivités ont contribué à soutenir le mouvement.
Dès
lors les constructeurs ont, avec plus ou moins de volontarisme, lancé la
construction de modèles. L’Alliance Renault Nissan pour les modèles grand
public et Tesla pour le haut de gamme ont initié le mouvement et conquis les
premières places sur ce marché naissant.
Le
rôle des électromobilistes est également une composante essentielle du
développement du véhicule électrique. Dès l’apparition des premiers modèles est
apparue une « envie » de VE pour sortir du thermique polluant,
accompagner la transition énergétique et soutenir cette nouvelle forme de
mobilité. Beaucoup d’entre eux se comportent en coopéracteurs
et non en simples consommateurs.
Les
fournisseurs de services contribuent à rendre plus lisibles et accessibles les
solutions de recharge en les cartographiant et les rendant accessibles au moyen
de badges qui n’ont malheureusement encore atteint le niveau d’interopérabilité
nécessaire à la fluidité du trafic.
Territoires :
Le
développement du véhicule électrique sur les territoires est le fruit de
coopérations financières et techniques autour du déploiement des solutions de
recharge; l’Union Européenne, l’Etat ( ADEME ), les collectivités locales (
Syndicats d’énergie ), plus aléatoirement les Départements et Régions.
Au
regard de leurs différents niveaux de compétences dans l’action publique, la
mobilité électrique peut contribuer utilement pour :
- L’aménagement du territoire,
- La transition énergétique
- L’ écotourisme
- La décarbonation des transports
L’entreprise
« La Poste » possède le parc électrique le plus important du monde. Certaines chaînes de magasins AUCHAN, IKEA, en partenariat avec NISSAN mettent
des stations de recharge à disposition de leurs clients; LECLERC, LIDL, à son tour
commencent le déploiement de ce service.
Quelques
hébergeurs ( hôtels, campings, chambres d’hôtes ), réseaux de concessionnaires
automobiles et parkings ont compris l’impact attractif que cela pouvait
représenter pour leur clientèle.
Electricité :
Charge à domicile, Charge stationnaire, Charge itinérante, Batteries, Hydrogène
La
charge à domicile, sur une prise 230 v
soit 2 kVA, est la plus couramment utilisée car facile et économique à
utiliser pendant la nuit avec un cordon de raccordement de raccordement fourni
par le constructeur; elle peut-être accélérée en ayant recours à une wallbox pouvant délivrer 3,6 kVA.
La
charge en 22 kVA fournie par le plus grand nombre des bornes de recharge
publique, charge d’appoint effectuée lors de stationnements consécutifs à des
achats permettant de récupérer tout ou partie de l’énergie consommée à l’aller.
Elle nécessite l’utilisation de câbles de raccordement spécifiques.
Le
développement du véhicule électrique est très tributaire de son autonomie :
capacité de la batterie et potentiel de recharge.
La
charge rapide généralement de 43 à 63 kVA permet des recharges de 80% de la
batterie de 24 à 30 kWh en 20 à 30 mn. Elles sont plus particulièrement
utilisées au long d’un itinéraire. Compte
tenu de l’augmentation régulière de la capacité des batteries et du
nombre de véhicules des bornes de jusqu’à 350 kVA sont en cours de
développement.
La
technologie des batteries est en constante progression 20, 30, 40, 60, 80, 100
kWh sont d’ores et déjà disponibles. Certains fournisseurs annoncent pour 2020
des batterie offrant 1000 km d’autonomie.
Certains
prestataires on choisi une alimentation des bornes faite en électricité
« verte » hydroélectrique ou photovoltaïque.
L’alimentation
du moteur électrique peut également être assurée par une pile à combustible
alimentée par de l’hydrogène , technologie en cours de développement mais
encore très onéreuse et plutôt envisagée pour les flottes de véhicules, les
poids lourds, les transports en commun ( bus et T E R ) . . .